Le 10 janvier 2017, je suis nu, dépourvu de mes 700 000 feuilles.
Les vagues de froid se sont abattues sur mon tronc. Un voile blanc s’est déposé sur mes branchages.
Je me rappelle de ce moment ou des petites larves sont venues se promener dans mon houppier. C’était un après-midi d’automne, le soleil brillait, ils venaient probablement observer notre habitat… Ils regardaient avec des yeux ébahis mon espace de vie.
Les habitations se vident peu à peu au contact des « ravageurs », la nature s’estompe et disparaît avec les passages incessants des oiseaux de fer.
Les habitants ont baptisé ce lieu «la coulée verte »
De plus en plus morcelé, notre écosystème a laissé place à des aménagements réalisés par l’Homme, entre jardins partagés et espaces laissés à l’abandon. Cependant certaines espèces ont réussi à perdurer, et traverser les temps : c’est le cas d’une amie (Ophrys apifera).
Les vagues de froid se sont abattues sur mon tronc. Un voile blanc s’est déposé sur mes branchages.
Je me rappelle de ce moment ou des petites larves sont venues se promener dans mon houppier. C’était un après-midi d’automne, le soleil brillait, ils venaient probablement observer notre habitat… Ils regardaient avec des yeux ébahis mon espace de vie.
Les habitations se vident peu à peu au contact des « ravageurs », la nature s’estompe et disparaît avec les passages incessants des oiseaux de fer.
Les habitants ont baptisé ce lieu «la coulée verte »
De plus en plus morcelé, notre écosystème a laissé place à des aménagements réalisés par l’Homme, entre jardins partagés et espaces laissés à l’abandon. Cependant certaines espèces ont réussi à perdurer, et traverser les temps : c’est le cas d’une amie (Ophrys apifera).